Formé par Gaetan Decroix, Eden de Riverland (Usa de Riverland x Quito de Baussy) était passé sous la selle de son épouse Alice Decroix-Trehoust au début de l’été. Ces dernières semaines, le couple a aligné les sans-faute enchainant ses premières épreuves ranking à Oliva avec toujours la même aisance. Mais cette fois, Eden de Riverland n’a pas repris le camion au retour d’Oliva vers Eden Farms mais il rejoindra les écuries d’Ashford Farm d’Enda Carroll avec qui il continuera d’abord la tournée du MET. Issu d’une bonne souche anglo-arabe, Eden est un frère utérin de l’étalon admis Triomphe de Riverland mais aussi de deux autres internationaux.
« Nous avons acquis Eden avec Alice à la fin de son année de 3 ans. C’était le premier cheval que nous avons acquis ensemble. Mickael Varliaud m’avait confié plusieurs chevaux dans le but de les commercialiser et Eden m’a beaucoup plu rapidement. Alice n’avait jamais acheté un cheval aussi jeune mais elle m’a fait confiance. Il était tout juste débourré mais il m’a donné vraiment un très bon sentiment et pour moi, c’est ce qui est primordial dans l’achat d’un cheval. Son père USA de Riverland est un très bon cheval qui a représenté le Maroc aux Jeux Olympiques et en coupe des nations au plus haut niveau… alors c’est vrai que ce n’est pas l’étalon le plus en vogue, mais c’est un étalon avec un mental hors norme et je pense que le mental, c’est primordial. Je me suis vraiment fié à mon feeling un peu comme lors de l’achat de Quel Homme de Hus car si j’avais dû me fier à ses résultats à l’époque, je ne l’aurais probablement pas acheté ! Son nom était vraiment un pur hasard, mais c’est certain que c’était prémonitoire et c’était un signe de la vie pour qu’il intègre nos écuries même si ce fut un sacré concours de circonstances. Lorsque nous l’avons acheté, nous avions encore Vertigo du Désert et Quel Homme de Hus à la maison. Notre objectif était de préparer la relève même si il est clair que nous avons pour vocation de former des jeunes chevaux pour les vendre comme beaucoup d’écuries. Ici, nous avions décidé de le conserver encore un peu pour qu’Alice puisse évoluer de nouveau en Grand Prix 3* et malgré les sollicitations de ces dernières semaines, nous avons répondu qu’il n’était pas à vendre … mais Enda Carroll est revenu malgré tout vers nous avec une proposition que nous n’avons pas pu refuser. Il est d’autant plus agréable de vendre des chevaux dans de bonnes écuries d’autant qu’il est fort possible qu’il parte ensuite pour les Etats-Unis et c’est tout ce qu’on pouvait rêver de mieux pour lui. » concluera Gaetan Decroix.
photo Hervé Bonneau – 1clicphoto.com