Cela n’avait pas échappé à grand monde, le meilleur meneur français Benjamin Aillaud était présent à Lyon avec un tout nouveau team … mais arborait aussi les couleurs de la laiterie de Montaigu. Quelques jours après Equita Lyon, la nouvelle est désormais officielle : le meneur rejoint le team de la laiterie de Montaigu aux côtés de Philippe Rozier, Julien Gonin et du cavalier maison, Yoann Di Stefano. Un véritable lien avec les différentes activités de la Laiterie de Montaigu qui soutient également le Puy du Fou et ses spectacles équestres.
Véritable passionnée d’attelage, Caroline Di Stefano, directrice générale de la Laiterie de Montaigu, agrandit une nouvelle fois le rayonnement de la « team LM » : « Le hasard a une nouvelle fois bien fait les choses. Mes amis m’ont offert un stage avec Benjamin Aillaud pour mon anniversaire et au final, cela aura été une rencontre extraordinaire. Lorsque mon mari a vu le travail effectué par Benjamin, il lui a demandé s’il serait également possible de travailler avec lui et finalement, Jean-Maurice Bonneau, coach attitré du team LM, a trouvé que c’était une fantastique idée et qu’ils pourraient être très complémentaires. Nous avons de suite vu que nous avions exactement la même vision du cheval. De plus, Benjamin connaissait déjà David Corona, qui est un coach mental avec qui Philippe Rozier avait travaillé en vue des Jeux Olympiques et qui collaborent avec la Laiterie de Montaigu. Nous avons alors décidé de faire un team building aux écuries pour notre personnel avec David et Benjamin. Cela a été une nouvelle expérience formidable. C’est vraiment important pour moi de transposer à notre entreprise les expériences fantastiques que le team LM nous fait vivre. En plus d’être ma discipline de prédilection, l’attelage porte des valeurs formidables qui sont très cher à notre entreprise comme le travail d’équipe. Voir la manière dont travail toute une équipe d’attelage sur la voiture et en dehors, c’est simplement magnifique. Nous avons tous des choses à apprendre de cela. Je pense d’ailleurs qu’à ce titre, l’engouement du public dimanche dernier à Lyon en est l’exemple parfait. C’était un fameux pari de mettre l’attelage avant l’étape de coupe du monde de saut d’obstacle. C’est aujourd’hui un pari réussi et je remercie vivement Sylvie Robert qui a osé nous faire confiance. Les meneurs ont vraiment fait le spectacle de leurs parcours jusqu’à la remise des prix avec un véritable partage autant avec le public que les sponsors. Aujourd’hui, l’intégration de Benjamin Aillaud dans la team LM est un véritable pont entre les disciplines. Il s’est remarquablement intégré aux autres membres de l’équipe, c’est le début d’une nouvelle aventure. Je n’ai aucune idée de la suite des choses, je ne me mets aucune barrière pour la suite des choses. Le plus important, c’est que le cheval reste l’élément essentiel de la team LM. C’est très agréable de suivre l’évolution de Julien Gonin qui avait déjà pas mal de succès mais qui est aujourd’hui gagnant en cinq étoiles avec nos couleurs ou de pouvoir soutenir un cavalier aussi expérimenté que Philippe Rozier. »
Un bonne nouvelle pour le meneur français en pleine reconstruction après avoir mis fin à son contrat avec son précédent sponsor qui lui confiait notamment le team d’arabo frison avec lequel il terminait dans le top 10 des derniers championnats du monde de Pratoni del Vivaro fin septembre.
«Nous repartons avec un tout nouveau team. Je pense que nous ne pouvons briguer d’objectifs sportifs avant Bordeaux mais je veux me servir de toutes ces étapes pour faire de la construction. La grande différence par contre avec les chevaux que je menais avant, c’est que ces chevaux-ci sont chez moi et c’est donc plus simple pour les travailler d’autant que je devais faire 550km pour aller travailler mon ancien team. Ici, c’est une véritable expérience car en fait, ce sont des chevaux que je connais très bien pour les avoir utilisé dans mes spectacles en liberté. Ce sont donc des chevaux qui ont déjà performé et voyagé partout dans le monde mais ça m’intéressait de mesurer aujourd’hui la spécificité attelage. Je me demandais comment ils allaient interpréter ce jeu-là surtout en indoor où c’est tellement particulier. Au final, on a l’impression qu’ils ont fait cela une bonne partie de leur vie. Dimanche, ils étaient fatigués de la veille. Physiquement, ils doivent encore progresser. On va les monter crescendo pour les amener à être de petits avions. Ils ont de grandes qualités, il faut désormais caller nos codes. Ils ont fait une saison très légère d’attelage en extérieur sur des concours français et c’était leur grande découverte du haut niveau aujourd’hui. Je les sentais suffisamment prêt pour rentrer sur le circuit et maintenant, nous allons progresser sur les trois prochains mois. Ce sont des chevaux très vifs et je pense que maintenant, ils vont prendre de la puissance mais il faut que cela se fasse à la vitesse des chevaux et certainement pas trop vite. Ici, j’ai présenté les chevaux en filet en les laissant très horizontaux et en équilibre. Lorsqu’ils auront la force de pouvoir être rééquilibré je vais pouvoir partir plus fort et revenir plus fort. C’est là que les secondes peuvent se gagner. Nous les avons amenés ici comme des jeunes chevaux … mais ce sont des chevaux de 10-11 ans qui sont prêt à être construit sérieusement. » avait expliqué Benjamin Aillaud à l’issue de l’étape de la coupe du monde dimanche dernier.