.C’est une tradition depuis quelques années maintenant du côté de la Ligue Équestre Wallonie Bruxelles, convier les cavaliers en fin de saison pour un « team building » particulier…
Toutes disciplines confondues, ce sont les cavaliers sous contrat adeps qui étaient conviés en matinée au hall omnisports de Ciney pour enfiler, non pas le casque cette fois, mais bien le masque… C’est, en effet une initiation à l’escrime, plus précisément à l’épée qui attendait les représentants de la Ligue.
Parmi les mousquetaires d’un jour, François Mathy Jr, Cavalier 5* en jumping ou encore Virginie Caulier, cavalière olympique en concours complet, Amandine Prevost, cavalière de dressage et une douzaine d’espoir des différentes disciplines.

D’abord une petite formation sur le déplacement et les bases de l’escrime par les moniteurs du cercle d’escrime des Mousquetaires Cinaciens avec parmi eux, Nicolas Poncin, ancien membre de l’équipe nationale. Ensuite, nos escrimeurs d’un jour allaient pouvoir croiser le fer. Après avoir tiré à quelques reprises en changeant d’adversaires et après même une petite compétition en équipe, les premières impressions ne se faisaient pas attendre…

« Ça ne ressemble, en effet pas du tout à ce que l’on fait d’habitude, mais quand on y pense on a un côté historique qui est commun. Mais j’ai été surtout étonnée par l’aspect physique de la discipline. Je ne m’y attendais pas du tout. Je pensais que ça allait être calme et simple, mais ça donne chaud et je pense que le coeur monte assez haut » souligne Virginie Caulier.
Pour d’autre au delà de la surprise, c’était carrément une découverte totale. A l’instar d’Amandine Prevost: « Je ne connaissais pas du tout, je n’en avais même jamais vu à la télé, mis à part des films de cape et d’épée. Mais j’ai trouvé ça vraiment chouette. » nous confie la cavalière de dressage.
Eva Mendolia, cavalière d’obstacles s’est aussi prise au jeu: « J’avais déjà vu de l’escrime à la télé, mais je n’avais jamais essayé. Et maintenant je trouve que c’est beaucoupl plus amusant à faire qu’à regarder. Le plus difficile c’est de défendre sa garde. Parce qu’on veut attaquer et là on se découvre et l’adversaire en profite. Oui j’ai trouvé ça vraiment chouette ».
Au grand soulagement des cadres de la LEWB, aucun des participant n’a toutefois décidé de renoncer à l’équitation pour se lancer dans une carrière d’escrimeur…

Faire autre chose que l’équitation et créer un esprit d’équipe.
L’après-midi, ce ne sont pas moins de 35 équi-cadets (du nom du programme de détection, de développement et d’accompagnement mis en place depuis quelques années par la LEWB conjointement avec l’ADEPS) qui sont venu rejoindre les cadres pour, cette fois, un parcours aventure… Au programme: ponts de singes, via ferrata ou encore tyrolienne à 35 mètres de haut. Un bon moyen de forger l’esprit d’équipe. Il faut dire que pour quelques uns le support des copains était nécessaires pour se lancer dans le vide…


« C’est une belle occasion de regrouper tout le monde pour faire autre chose que de l’équitation et créer un esprit d’équipe vraiment entre ceux qui sont sous statut adeps, les « vieux » (rire), les « grands », avec les plus jeunes. C’est une bonne journée et en fin de saison ça fait plaisir à tout le monde.
Il y en a qui ne sont pas trop rassurés, mais ils suivent et finalement tout le monde s’entraide et tout le monde se lance. C’est aussi le but d’une telle journée.


On essaie de varier les activités chaque année. Cette année c’était l’escrime et l’escalade l’après-midi, mais l’année passée c’était du golf et du hockey sur gazon. L’année avant c’était du judo et du biathlon d’été. Ce sont des découvertes pour la plupart qui leur plaisent vraiment. A tel point que par exemple pour le biathlon d’été, Grégory Wathelet avait trouvé ça tellement sympa, qu’il en avait fait une épreuve show à son concours à Courrière. » conclut Jérôme Vermeren , coordinateur de la LEWB qui comme d’autres responsables de la LEWB et membres des commissions n’avait pas hésité à mouiller le maillot lors de cette journée team building.