Il fallait être parmi les 30 meilleurs de l’épreuve qualificative du Grand Prix pour pouvoir participer à cette épreuve et parmi les douze meilleurs de la première manche pour disputer la seconde ! Une épreuve délicate car plusieurs pilotes auront décidé de la disputer avec le même cheval que la veille … qui sautera également le Grand prix le lendemain. D’autres auront opté pour des montures différentes, des choix stratégiques bien différents.
A ce petit jeu, c’est Julien Anquetin qui remporte la victoire avec Fulldollar de Raygade (El Torreo de Muze) devant son compatriote Marc Dilasseur sur Arioto du Gèvres (Diamant de Sémilly).
Christian Ahlmann complète le podium avec l’étalon de Zangersheide D’Aganix 2000 Z (Dominator 2000 Z) juste devant Roger Yves Bost et sa nouvelle monture Prins van’t Eigenlo (Vigo d’Arsouille) sont quatrième.
Nathan Budd signe lui aussi un nouveau joli double sans-faute alors qu’il s’élançait en numéro un du tour initial, preuve que le jeune belge ne cesse de progresser avec l’étalon Touardo Blue Z (Toulon).
La jeune française Nina Mallevaey signe elle aussi le double sans-faute avec Dynastie de Beaufour (Diamant de Sémilly) qui avait fait les beaux jours de Valentin Besnard avant de s’envoler pour les USA.
« C’est vraiment chouette car Fulldollar de Raygade sautera le Grand Prix demain. Je devais donc établir une stratégie et ne pas aller trop à plat. J’ai tourné au plus court partout. J’ai réussi à faire sept foulées courtes pour le 3ᵉ obstacle de cette deuxième manche, et derrière, tout s’est super bien enchaîné. J’ai même pu me permettre de la remettre un peu en ordre pour le dernier. J’ai pris un risque parce que je savais que Marc Dilasser passait derrière, mais j’ai encore le Grand Prix demain avec elle, donc il fallait faire un choix. Dès le départ, nous avions décidé de la faire sauter les trois jours. Ça lui correspond : plus elle saute, mieux elle est. Cette jument va continuer sa saison à Madrid, et ensuite, j’espère avec elle une Coupe des Nations, mais ça, ce n’est pas moi qui décide. » explique le vainqueur de l’épreuve, Julien Anquetin.
